L'usage et les moyens
La dynamique appropriative
La
systématisation de l’activité musicale désigne celle-ci comme
comportement privilégié. Cela signifie que va s’activer la dynamique
des transformations mentales, qui fait évoluer des associations
fonctionnelles circonstancielles vers des réseaux singularisés,
autonomes et dédiées, par définition plus rapide et plus spécifique. De
telles actions de la culture sur la nature sont liées à l’activation de
registres mentaux particuliers, qui réduisent la résistance au
changement.
De manière générale, cette énergétique à un aspect interne -- le besoin
de musique -- et externe -- l'intervention pédagogique. Ainsi se
favorise la construction du musical principalement par l’usage, mais
plus spécifiquement par l’interactionnisme privilégié qu’induisent les
facilitateurs.
Il faut encore évoquer ici un facilitateurs de poids, qui intervient
majoritairement dans le troisième temps de la musique bien qu’il se
prépare avant déjà : le recours aux notations – tablatures et solfège.
Elles permettent la reconstitution formalisée de l’espace d’usage,
suscitant l’exercice d’aptitudes supérieures à celles réellement
acquises.
Enfin, la pédagogie peut être (devrait être !) en essence une relation
humaine privilégiée, une activation du champ de la quiétude permettant
d’accéder à des formes du musical qui ne suffisent pas à elles seules à
activer l’espace de quiétude, source de la quête appropriative.