La théorie des facilitateurs

L’usage est au coeur de l'appropriation musicale, mais y accéder ne repose pas sur une aptitude préétablie. Le besoin de musique et l'appétence sociale en général vont sursoir à cet inachèvement en recourant de manière transitoire à des fonctionnalités extérieures au domaine musical proprement dit. J'appelle ces mise en oeuvre de fonctionnalités adventives les facilitateurs d’accès. Ils empruntent à des domaines variés :
   
    ⁃    Langagier (Chaines verbales)
    ⁃    Vocalisation
    ⁃    Visuel
    ⁃    Gestion cadentielle
    ⁃    Organisations séquentielles

Par ailleurs, l'invocation de chacun des ces facilitateurs peut intervenir à différents niveaux : l'accès à l’espace d’usage, l’ajustement au contexte musical en cours ou encore la préparation de l’action par élaboration indirecte de traces d’usage. Pour ce dernier point, plusieurs moyens, passant par la fragmentation de la forme musicale, peuvent être mis en oeuvre : par acquisition pas à pas, par identification  gestuelle directe ou formalisée (mimorythmie), par relais à partir d’une notation formalisée ou non,  ou encore par incitation verbale utilisant des codes convenus.


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